Pâques 2025
La situation au Liban est loin d’être comme un long fleuve tranquille, même si Israël et le Hezbollah ont accepté de retirer leurs forces du Sud-Liban. La zone devrait être sécurisée par l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix de l'ONU, conformément aux conditions émises par les forces en présence.
Au-delà du traumatisme humain engendré par une situation de guerre, le conflit a exacerbé les risques environnementaux qui proviennent à l’origine d’années de corruption et de mauvaise gouvernance pour menacer aujourd’hui la sécurité alimentaire et la santé des libanais.
La guerre a ainsi ruiné l’agriculture, car l’armée israélienne a bombardé le Sud-Liban de tonnes de munitions, dont du phosphore blanc. Des vergers entiers ont été brûlés, et il faudra plusieurs années pour que la situation retrouve un semblant de normalité.
Les problèmes d’eau s’accumulent. Ils sont dus à des années de stockage médiocre qui ont « abîmé » les nappes phréatiques augmentant le taux de salinité et, cerise sur le gâteau, la guerre a détruit des réseaux et réservoirs essentiels. Elle y a introduit des produits chimiques toxiques comme le phosphore et le plomb. La pluie est arrivée comme pourvoyeuse de ces produits dans les nappes souterraines.
Cette pollution de l’eau pose des challenges importants en matière d’approvisionnement en eau potable.
À cela vient s’ajouter le nombre incalculable de réfugiés sur le territoire libanais, deux millions de syriens pour près de six millions de libanais, soit un tiers de la population.
Comment leur dire « Joyeuses Pâques » ? Si Pâques est une remise « debout », on ne peut que leur souhaiter de se relever dans une paix qui se solidifie au jour le jour, et que cette paix trouve les relais nécessaires et indispensables chez nous ! Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour répondre aux appels des enfants d’Ain Ebel !
Philippe Liesse
Pâques 2024
De guerre continuent à blesser notre humanité un peu partout dans le monde. Le sang devient symbole de mort alors qu'il est d'abord symbole de vie ! De nouveau le Proche Orient est en feu, et le Liban n'est pas en reste ! C'est l'horreur ! Il reste que chaque camp espère la paix. Mais quelle paix? Un trésor à sauvegarder au prix d'une olidarité qui doit toujours prendre le pa sur le chacun pour soi.
S’il est bien une notion galvaudée par
certains, c’est assurément la référence au « pays biblique ». En réalité, il
s’agit du terme « Terre promise » ! Mais cette expression, enracinée au plus
profond des traditions religieuses devient une arme de destruction quand elle
est réduite à sa dimension géographique. La « Terre » que Dieu promet est une «
Humanité nouvelle», celle où l’humain occupera toujours la place centrale au
détriment de la terre. Et, dans l’Écriture, la fidélité à la Terre Promise veut
signifier la fidélité à l’alliance. Cette fidélité n’est pas « géographique »,
elle est « alliance », elle est chemin de « communion ».
C’est cette communion que nous visons en
secondant l’école d’Ain Ebel, envers et contr ut, pour que le sang retrouve son
rang de symbole de vie.
Nous vous souhaitons un beau printemps et
nous vous disons merci d’être avec nous dans ce combat pour la vie.
Philippe Liesse
Noël 2023
Le Liban est profondément blessé !
Physiquement, socialement, politiquement, humainement ! Et la guerre couve sous la cendre, les frontières
s’embrasent, le Proche-Orient est en feu ! Il serait indécent de souhaiter au
peuple libanais un « Joyeux Noël » quand les bombes et autres explosions
pourraient remplacer les guirlandes
lumineuses qui font scintiller les yeux.
Comment pourrions-nous encore prétendre que
nous sommes « humainement partenaires » de nos amis libanais ? Pourquoi
continuer à soutenir les enfants d’Aïn Ebel et toutes ces familles dévastées ?
A quoi bon, diront les défaitistes. Nous ne
pourrons rien y changer. Mais si ! Comme le raconte si bien la légende du
colibri, nous pouvons changer notre manière de voir la vie.
Un jour, dit la légende, la forêt prit feu et
tous les animaux furent effrayés au point de fuir pour sauver leur vie. Un
jeune colibri s’évertuait à puiser l’eau d’un lac pour la déverser sur le feu.
C’était forcément du goutte-à-goutte,
mais il ne rechignait pas à la tâche et il en fit des allées et venues entre le
lac et le feu. Un animal lui demanda pourquoi il ne fuyait pas le feu pour
sauver sa vie ? D’autres comparses en remirent une couche :
Ce n'est pas avec ces quelques gouttes que tu
vas éteindre le feu !
Notre jeune colibri, plein de conviction,
leur rétorqua :
Vous avez peut-être raison, mais moi au moins
je fais ma part.
En suivant l’exemple du colibri, nous voulons
continuer à être des « partenaires de l’humain », dans un véritable
goutte-à-goutte, en nous engageant envers et contre tout pour l’école d’Aïn
Ebel.
Philippe Liesse
Pâques 2023
Qu’allons-nous offrir aux enfants d’Aïn Ebel
? Des œufs en chocolat ? C’est vrai que l’œuf est symbole de vie ! Mais si nous
allions au-delà du symbole en continuant à refuser, avec eux et pour eux, de
sombrer dans le défaitisme en leur offrant quelques moyens de vivre?
Car Pâques, c'est la victoire du bien sur le
mal, de la Vie sur la mort, une vie actuelle qui peut prendre un goût
d’éternité si nous voulons bien chanter cette vie en donnant la priorité à
l’humain, car le Dieu auquel nous faisons confiance ouvre toujours un chemin
quand il s’agit de faire grandir en humanité.
Il nous reste à faire nôtre ce choix ! Pâques
nous permet de nous retrousser les manches pour aider les enfants d’Aïn Ebel à
sourire et à vivre leur vie dans l’espérance d’un avenir prometteur.
Que pouvons-nous leur offrir ? Notre aide
financière comme aide aux projets qu’ils mettent en route ! Oui, bien sûr ! Une
aide à la mesure de nos moyens, toute empreinte d’amitié et de solidarité
Merci pour votre engagement et Joyeuses
Pâques !
Philippe Liesse
Noël 2022
Le Liban, toujours meurtri et blessé, enfoncé
dans la désolation ! Comment en sortir ? Comment redonner de l’espoir en ce
temps de Noël aux écoliers d’Aïn Ebel, ces enfants qui nous tiennent tellement
à cœur ?
Nous ne sauverons pas le pays, nous n’avons
pas de remèdes miracles, mais nous voulons fêter Noël en prenant part à tout
mouvement de solidarité qui veut aider le Liban à retrouver cet espoir de vie !
Ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ? Alors, si
nous pouvons illuminer les Cèdres de quelques lumières pour dire cette
espérance, nous allumerons nos guirlandes pour que ces arbres majestueux
relèvent la tête et retrouvent leur fierté quand ils symbolisent la liberté, la
mémoire, la grandeur et la force.
Merci pour votre solidarité, celle qui aide
nos amis à relever tous les défis.
Nous vous souhaitons et nous leur souhaitons
un Noël scintillant d’espérance.
Philippe Liesse
Pâques 2022
Pendant plus de deux ans, c’est le
Coronavirus qui nous a tenus en haleine. Au Liban, c’est la situation
catastrophique qui n’a fait que
renforcer les blessures profondes de ce pays qui nous tient tellement à cœur.
Mais cette partition du désespoir est loin
d’être terminée. La situation ne cesse d’empirer au Liban tandis que les bombes
et le nombre de victimes en Ukraine viennent assaillir encore un peu plus notre
conscience. Reste-t-il quelque chose à faire pour que l’espoir vienne brider
notre désespoir ? Oui, sans doute ! D’abord éviter de donner un écho aux
discours de propagande géopolitique et nous engager pour « l’humain ». Ne
faisons pas la sourde oreille, mais retroussons-nous les manches, chacun à sa
mesure, pour qu’un avenir pascal soit une valeur sûre dans ce cheminement vers
un « plus humain », chez nous, à Beyrouth, à Ain Ebel, à Kiev, en Russie, et
partout dans le monde.
Philippe Liesse
Noël 2021
Le 31 octobre dernier, comme toutes les
veilles de Toussaint, des enfants venaient sonner à nos portes pour quémander
bonbons et friandises avec la formule habituelle pour la fête d’Halloween : des
bonbons ou un mauvais sort ! Ces enfants étaient déguisés avec des costumes de
squelettes ou sorcières ou monstres car la mort est une valse endiablée qu’il
faut amadouer par des dons.
Chez nous, il s’agit d’un jeu, d’une mise en
scène annuelle qui fait partie du folklore. Au Liban, il ne s’agit pas de
folklore ni de jeu où les friandises peuvent botter en touche le mauvais sort,
ni de déguisement. Le séjour des morts n’est pas virtuel, c’est la réalité
quotidienne. Le séjour des morts, l’inhumain dans tous ses états à cause de la faim, du coût de la vie, de la pénurie dans
les moyens de vivre, ou plutôt de « survivre ».
Il serait indécent de leur souhaiter un
Joyeux Noël ! Mais que dire ? Que faire ?
Comme tous les secteurs du Liban, l’école
d’Aïn-Ebel est en grande souffrance. Et comme ces enfants libanais nous
tiennent à cœur, nous voulons encore et toujours apporter notre petite pierre à
la construction ou reconstruction de leur humanité.
Et si Noël était promesse de renouveau ? Un
fameux challenge pour eux, pour nous !
Philippe Liesse
Pâques 2021
On croyait pouvoir tourner la page à propos
de la pandémie Covid 19, mais celle-ci est toujours bien actuelle. Un an après
l’arrivée du virus, on parle surtout vaccin, mais dans une tonalité de pays
riche ! Nous sommes dans la dizaine des pays nantis qui comptabilisent dans
leurs frigos 90% des vaccins. Et nous nous plaignions encore de la lenteur du
mouvement !
Nous ne changerons sans doute pas le cours
des choses en un coup de cuillère à pot, mais nous voulons prendre notre part
dans l’investissement pour un monde de plus en plus humain.
En disant que les enfants d’Aïn Ebel sont nos
enfants, nous voulons affirmer que la vraie vie, la vie pascale, est celle qui
refuse de se résigner et de s’enliser dans des habitudes de riches pour
s’ouvrir à plus d’humanité.
Et si l’aiguille qui va nous inoculer le
vaccin nous permettait par la même occasion de mettre en perspective notre
cheminement pascal, celui qui nous ouvre à ce plus d’humanité !
Joyeuses Pâques
Philippe Liesse
Noël 2020
Les cèdres sont comme des saules pleureurs,
ils en disent long sur les souffrances endurées par les libanais : Coronavirus,
explosions de Beyrouth, perte de confiance dans la classe politique,
décroissance de la mobilisation ! Même les blouses blanches connaissent
l’exode. Des médecins disent qu’ils ne veulent pas perdre leurs meilleures
années à attendre un changement qui ne viendra peut-être jamais !
De plus en plus de Libanais, touchés par la
crise économique et financière, tentent la traversée de la Méditerranée vers
Chypre, dans l’espoir d’obtenir l’asile en Europe. Comme tous les immigrés, ils
sont des proies faciles pour les trafiquants !
Décidément, rien ne va plus au pays des
Cèdres !
Comme tout le système scolaire libanais,
l’école d’Ain Ebel est touchée de plein fouet par la crise, mais nous voulons
croire, encore et toujours, que cette école est aussi notre école, que les
enfants sont nos enfants, et qu’ils entendront à travers l’aide que nous
voulons leur apporter le son des clochettes de Noël qui résonne depuis
Rixensart. Dans le tohu-bohu des désastres, l’espoir reste une arme redoutable
pour changer le cours des choses !
Joyeux Noël à tous, dans l’espérance
constructive d’un renouveau.
Philippe Liesse
Septembre 2020
Si le « chacun chez soi » était la mesure
pour éviter la contamination du Covid 19, les Beyrouthines et Beyrouthins ne
connaissent même plus de « chacun chez soi ». Pire, c’est le pays tout entier
qui n’a plus de « chez lui » après la terrible explosion qui a ravagé Beyrouth.
L’écho nous arrive à travers des mots tels
que désastre et désolation ! La guerre a vu se déchirer la population, la crise
sanitaire a affecté et affecte encore tant de gens comme partout dans le monde,
la crise politique mine tout espoir de stabilité ! Il est indécent de dire aux
Libanais qu’ils doivent « prendre soin d’eux » ! Et voici maintenant la cerise
sur le gâteau, cette explosion qui blesse, qui tue, et qui augmente de manière
exponentielle le nombre de sans-abris ! L’écho ne parle plus de désastre. Un
ami nous écrit : « Ici, c’est l’enfer ! »
Que pouvons-nous faire pour rendre au Liban
son « chez lui » ? Pouvons-nous seulement lui rendre un semblant de « chez lui
« ? Nous sommes bien sûr sollicités par plusieurs organisations qui comptent
sur notre solidarité. Il n’est pas question de les laisser pour compte ! Plus
que jamais nous pouvons prendre notre petite part à cette reconstruction
d’humanité, car le souffle de cette explosion nous a aussi ébranlés.
Philippe Liesse
Pâques 2020
Le Coronavirus a pris ses quartiers… en
Belgique, au Liban, et partout dans le monde ! Aucun pays n’y échappe. Et
partout ce sont les mêmes mots qui viennent habiller le quotidien : confinement
et social distancing, gratitude pour nos services sanitaires.
La majorité des gens a bien reçu le message,
le « chacun chez soi » est la mesure indispensable pour éviter la
contamination. Ce « chacun chez soi » est un repli stratégique qui veut assurer
la protection tant de soi que des autres. Si le virus engendre la mort, il ouvre
aussi à une véritable altérité. Les gestes de solidarité sont un véritable
printemps dans cette saison morbide. Nous nous sentons unis plus que jamais en
humanité, dans la souffrance et dans le combat pour la vie, avec tous les
peuples et particulièrement avec les familles d’Ain Ebel qui nous sont si
chères.
Ce combat a pour nous un goût pascal, combat
incessant pour une remise debout d’humanité !
Philippe Liesse
Noël 2019
Après un été caniculaire, voici revenu le
temps humide et froid, de neige peut-être ! Mais c’est aussi le temps des
clochettes qui vont tintinnabuler, comme le chante Gream Allwright. « Tes yeux
se voilent, écoute les étoiles, tout est calme, reposé, entends-tu les
clochettes tintinnabuler ? » Et si les clochettes qui tintinnabulent nous
invitaient à ouvrir les yeux pour nous engager à construire la paix en nous et
autour de nous. Noël, c’est la rencontre d’un Dieu contestataire qui se veut
compagnon bâtisseur d’humanité. Noël, pas seulement celui des guirlandes
lumineuses, mais un Noël qui soit nouvelle lumière d’humanité.
Que cette humanité grandisse pour contrer
toutes les formes de souffrance, celle de l’enfant qui a faim comme celle de
l’enfant qui est terrorisé par les bombes !
Joyeux Noël à tous, à Rixensart comme à Aïn
Ebel.
Philippe Liesse
Pâques 2019
Good Vibrations. A Capella Ensemble. Ils nous
ont fait vibrer ! Leurs voix résonneront longtemps en nous. Des voix
mélodieuses, audacieuses, orchestrées de manière magistrale pour dire la
beauté, l’amitié, la tendresse, la force de l’amour.
Ils ont commencé par un Ubi caritas pour
terminer par un Good Vibrations. Nous sommes sûrs que leurs vibrations, portées
par l’Ubi Caritas, ont traversé les frontières, jusqu’à Aïn Ebel. Pâques ne
sera plus une fête éphémère, mais une marche en avant, de renouveau en
renouveau.
Là-bas comme ici, la Vie peut vibrer, à
l’unisson ! Joyeuses Pâques à tous !
Philippe Liesse
Noël 2018
Il y a quelques jours, une SDF est morte sur
un trottoir de Bruxelles. La faim ! Le froid ! Le dénuement, l’isolement !
Dans le même temps, un astronaute européen de
passage à Bruxelles partageait ses sentiments : « Quand on est dans l’espace,
c’est comme avoir des supers pouvoirs. On flotte, on vole, on porte des
charges immenses. Et quand on revient
sur Terre, on perd d’un seul coup tous ses pouvoirs ».
D’un côté la mort inattendue et révoltante,
de l’autre le progrès scientifique qui fait chanter l’intelligence humaine !
Désenchantement et enchantement ! Comment
concilier les deux ? Comment se sentir à l’aise dans cette humanité ?
Peut-être, simplement, en portant ce souci d’un surplus d’humain autour de nous
! Car ce pouvoir là, nous l’avons ! Vous savez combien les enfants d’Aïn Ebel
comptent pour nous. Merci de nous aider à leur offrir ce petit quelque chose
qui les fait grandir et qui nous fait grandir en humanité.
Belles fêtes de fin et de nouvelle année,
dans la joie et l’espoir de cette nouvelle lumière de Noël.
Philippe Liesse
Juin 2018
« Tes œuvres me comblent de joie », dit le
Psalmiste. « L’homme juste grandira comme un palmier, il poussera comme un
cèdre du Liban » !
Encore faut-il qu’il soit nourri par la rosée
et la terre fertile !
Nous rêvons tous que les enfants d’Aïn Ebel
puissent vivre un avenir prometteur. Ils sont en chemin, ils poussent comme le
Cèdre, et c’est pour nous une grande joie. Nous avons envie de continuer, merci
de nous soutenir dans cet effort d’être une petite part de la rosée qui fertilise
leur terre d’humanité.
Philippe Liesse
Noël 2017
L’hiver frappe à nos portes ! Temps maussade,
gelées nocturnes en attente des diurnes, arbres dénudés, compteurs à gaz qui
ont repris leur rythme de croisée, cuves à mazout qui ont entamé leur inexorable
chemin vers le bas. Tous les ingrédients sont là pour nous rappeler la dure
réalité : il fait froid, de plus en plus froid. Mais à côté des conditions
météorologiques, nous connaissons aussi un froid d’humanité, celui des sans
abri de corps et de cœur ! Ils sont partout, ici, tout près, au loin.
Que viennent les soirées au coin du feu, que
naisse la lumière au cœur de nos pénombres, que surgisse Noël pour nous dire la
promesse d’un avenir qui nous est donné à construire.
Nous partageons particulièrement cette folle
espérance avec tous les enfants d’Ain Ebel. Avec eux, nous voulons former un
seul chœur pour vous dire : Salam !
Joyeux Noël !
Philippe Liesse
Noël 2016
Les arbres se dénudent ! Les Américains ont
élu leur Président ! Les bombes écrasent Alep, ou plutôt ce qu’il en reste !
Les migrants s’agglutinent en Europe, du moins ceux qui ne se sont pas noyés en
mer méditerranée ! Nous nous acheminons tout doucement vers la lumière de Noël
! Mais quelle lumière ?
Celle de nos vitrines et devantures, celle de
nos sapins décorés, celle de nos marchés d’hiver ? Toutes sont fournies par la
fée électricité. Mais qui va fournir la lumière qui se veut pépite d’humanité ?
Celle qui brillera dans les yeux de nos enfants comme dans ceux des enfants
d’Aïn Ebel ! Oui, quand leurs yeux pétillent, nous nous sentons plus en
harmonie avec l’humanité, celle qui peut accueillir un Dieu sur la paille !
Joyeux Noël à tous.
Philippe Liesse
Pâques 2016
Bientôt Pâques. Le feu pascal va crépiter, le
feu nouveau qui éclaire et réchauffe le cœur ! Une promesse incandescente de
Vie !
Quand le psalmiste chante l’amour de Dieu
pour les hommes, il parle des justes qui s’élèvent comme un cèdre du Liban.
C’est l’image de la prospérité durable opposée à la croissance rapide mais
éphémère de celui qui se suffit à lui-même. C’est le feu pascal opposé au feu
de paille !
Les enfants d’Aïn Ebel vivent debout, comme
des cèdres. Ils nous invitent à une amitié et une solidarité durables !
Joyeuses fêtes pascales !
Philippe Liesse
Noël 2015
Les Cèdres s’enguirlandent de deuil ! Comme
un peu partout dans le monde !
Face au terrorisme, les hommes ont tendance à
se projeter dans des effets de musculation, en chantant des hymnes nationaux. À
quand un hymne mondial pour dire que les larmes des mères libanaises,
françaises, syriennes, irakiennes, palestiniennes, israéliennes, turques,
africaines, ont toutes le même goût du désespoir ?
Nous voulons garder la tête haute, veiller,
être sur nos gardes d’humanité.
Avec les enfants des Cèdres, nous vous
souhaitons un Noël porteur d’avenir, porteur de Vie.
Philippe Liesse
Pâques 2015
En parcourant
ce 22ème bulletin d’information, vous y trouverez un bref résumé du concert chorale donné le 14 mars
2015 au profit des petits et grands élèves du Collège St Joseph à Aïn Ebel dans
le Sud Liban ainsi que quelques nouvelles envoyées par la sœur Joséphine Nasr,
directrice de cette école
Depuis 2003 des liens d’amitié et d’entraide
se sont tissés et renforcés entre direction, professeurs et élèves du Sud Liban
et les donateurs de l’Association « Les enfants des Cèdres ». Des passerelles
d’espoir et d’amitiés ont été jetées par-dessus la Méditerranée.
Charles Thirion
Pâques 2014
En cette fin du mois de mars, nous passons à
l’heure d’été.
C’est le temps de remise des pendules à
l’heure !
Nous étions en carence de luminosité, mais le
soleil revient, de plus en plus présent, de plus en plus fort.
Nous progressons aussi vers la vraie lumière
qui éclatera au matin de Pâques.
Les enfants d’Aïn Ebel nous réchauffent le
cœur. Nous voulons leur donner un peu de notre chaleur en améliorant leur quotidien.
Merci pour ce partage d’espérance et Joyeuse
fête de l’Homme Debout.
Philippe Liesse - administrateur, au nom de toute l’équipe
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