Historique


Quelques dates balisent le chemin de notre association


Janvier 1998

En janvier 1998, Abouna Gabriel Hachem, répondant à la demande de l’évêque auxiliaire du Brabant Wallon Rémi Van Cottem, accepte la responsabilité et le service d’animation de la paroisse Saint-François-Xavier, une petite paroisse déjà bien conviviale. Son collègue Mouchir Aoun fait de même pour la paroisse Saint-Sixte à Genval. Ils occuperont à deux la cure de Bourgeois, alors peu confortable.


Gabriel est un prêtre, ordonné en 1986 dans l’Église grecque melkite catholique, de passage à la faculté de Théologie de Louvain-la-Neuve pour approfondir ses recherches dans le domaine œcuménique. Il est originaire d’Hasbaya, un village montagnard situé à quelques km au Nord de Beyrouth. La fraîcheur des pins parasols, la robustesse et la solidité des cèdres, la cordialité chaleureuse de la traditionnelle hospitalité libanaise, l’audace liturgique face au ritualisme latin vont séduire des paroissiens bien dans la lignée de Vatican II.

Octobre 1999

Le père Gaby, aidé par une équipe de paroissiennes et paroissiens, organise un voyage au Liban, son pays d’origine. Une réussite hors du commun. Rien à voir avec les moutons de panurge, des tours operators, qui suivent le guide à la queue-leu-leu. Une trentaine de participants vont ainsi découvrir pendant une dizaine de jours le Liban profond : monastères, villages montagnards, visites de familles peu aisées ouvrant leurs portes en toute simplicité. Et bien sûr aussi des paysages inoubliables, des sites archéologiques, vestiges des marins phéniciens. A cette époque il faisait bon de parcourir le Liban dans une relative quiétude. Ce premier voyage sera suivi d'autres, sensibilisant ainsi de nombreux Rixensartois et Genvalois aux spécificités de la société libanaise.


Les origines de notre association « Les Enfants des Cèdres » (LEDC)

Tout a commencé un soir d’octobre à Bikfaya. Gabriel a mis sur notre route une religieuse libanaise de la « Congrégation des Sœurs-Saints-Cœurs de Jésus et Marie (dénomination typiquement libanaise.) 
Au retour du voyage, quelques-uns ont interrogé Gabriel à propos des besoins de l’école Aïn Ebel.

Juillet 2001

En juillet 2001, Gabriel, sa thèse terminée, est rappelé par son évêque au Liban. Un grand ami et un vrai pasteur proche de tous ses paroissiens nous quitte laissant la paroisse livrée à elle-même. Plusieurs amies et amis décident alors de rebondir et se mettent d’accord pour fonder une association indépendante de toute autorité « religieuse ». Avec l’aide d’un avocat, un projet de statut est rédigé et une association de fait sans but lucratif fondée en 2003. Celle-ci voit le jour sous le nom  « Les Enfants des Cèdres», sigle LEDC.

Le dispensaire établi au profit de la population des villages environnants - 2003-2018

Pendant plusieurs années, notre association a soutenu le dispensaire de l'école par l'envoi de matériel médical et de médicaments avec l'aide de l'armée belge qui en a assuré le transport. 
En août 2018, ce dispensaire ne répondant plus aux normes sanitaires actuelles a fait place à un nouvel établissement établi dans le village et pris en charge par le Ministère de la Santé libanais.

Août 2007

Changement de directrice. En août 2007, sœur Amal très fatiguée par les événements de la guerre de 2006 est envoyée à Paris pour se reposer mais en septembre 2008 elle reprend déjà du service dans une école à Beyrouth, cette fois.  A Aïn Ebel, sœur Joséphine Nasr prend courageusement sa succession, poursuivant les mêmes objectifs que la directrice précédente.

Août 2020

Sœur Joséphine Nasr ayant été appelée par sa congrégation à assumer la direction d'une école en difficulté à Jezzine, sœur Maya El Beaino a pris le relais, dans le contexte d'un Liban particulièrement déchiré. Nul doute que son expérience antérieure dans deux grands collèges à Kfarhbab-Ghazir et à Ain Najm, après une mission au Tchad, l'aideront à maintenir la qualité de l'enseignement de l'école d'Aïn Ebel.